mercredi 20 octobre 2010

"I remember when there was never a time that birds were not following the ship and never a day that we did not see a pod of dolphins or whales. The sad fact is that we forget what we have lost as we adapt to diminishment."

"Je me souvines d'une époque où il y avait toujours des oiseaux suivant notre navire, où il n'ya avait pas de jour sans voir un groupe de dauphins ou de baleines. La tristesse vient de ce qu nous oublions ce que nous avons perdu car nous nous habituons à la diminution"

Paul Watson.

Combien c'est vrai. Ce n'est pas en mer, mais je me souviens des champs de blé (ou autres) grouillants de papillons, de bleuets, de vie en général. Une promenade dans les champs était agréable, on voyait plein de choses. AUjourd'hui, non seulement les insectes ont disparu (ou virtuellement) mais les épis sont tous de la même taille comme si un coiffeur fou avait tout passé à la tondeuse. Rien ne dépasse. Tout est formaté. On aurait presque peur de manger ces trucs là dont le génome doit être aussi naturel qu'une fibre de nylon. Il semble même que pas mal de variétés de céréales cultivées soient infertiles dans le sens où semer les graines ne donnera rien car hybrides elles sont incapables de germer. Il ne vient pas à l'idée d'un enfant (fils de fermier) qu'on pourrait éventuellement prélever une partie de la récolte pour la semer: à quoi bon il existe un vendeur de graines...

On peut bien s'empoisonner à l'aide de ces végétaux car on n'a pas le choix: un liste limitative de variétés utilisables pour l'alimentation existe et en sortir est interdit!

Ces variétés superproductives (mais à grand renfort d'engrais et d'insecticides) produisent des aliments de qualité douteuse (tant sur le plan du goût que sur le plan de la santé). Ne parlons pas de l'empreinte écologique de ces cultures délirantes

Le prix à payer pour cette abondance? Moins de fleurs, de papillons,de scarabées... Mais aussi moins de poissons (les pesticides finissent toujours dans l'eau), moins de dauphins, moins d'oiseaux, de baleines...de Vie quoi.

L'habitude est la pire plaie de l'espèce humaine.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire