mercredi 29 septembre 2010

Les économistes...

J’ai entendu ce matin un économiste expliquer que nous étions à la veille d’une révolution industrielle ce qui devait impliquer des modifications économiques. Il n’a rien compris ce gars-là.
C’est à la veille d’une grande extinction que nous semblons être. Or si on se réfère à ce que nous savon s des précédentes, une grande extinction détruit les espèces dominantes à moyen terme. Quelle importance aura encore l’économie lorsque l’homme lui-même sera en voie d’extinction ? Il est temps pour noter espèce de dépasser ses préoccupations matérielles pour comprendre que le réel enjeu est de survivre. Survivre dans un monde saccagé par l’homme. Survivre dans une biodiversité tellement altérée que nul ne sait au juste combien d’espèces ont déjà disparus.
Pourquoi est-il capital de protéger les animaux, l’environnement et la biodiversité ? Simplement pour nous sauver nous-mêmes car si nos ancêtres ont survécus à la dernière grande extinction c’est qu’ils ont bénéficié des ressources d’un monde intact avant le ou les évènements qui ont conduit à l’extinction massive.
Est-il seulement crédible au regard de notre espèce d’espérer qu’elle survive massivement à un effondrement de la civilisation occidentale ? Non que je pense cette civilisation indispensable à notre survie mais comme elle a tout formaté à son image, elle devient le référent de civilisation mondial. Comment les occidentaux vont-ils survivre dans un monde redevenu sauvage ?
A coup de télécommande ? De diète allégée ?
C’est risible.
Jamais dans toute son histoire note espèce n’a été moins armée pour survivre à un changement radical de mode de vie.
Et c’est dans ce contexte que nous devons faire face à des modifications environnementales telles que le monde sera tellement différent que nous ne le reconnaîtrons plus.
C’est risible.
Et rien n’est fait concrètement pour adapter notre mode de vie. Tout au contraire est fait pour conserver le même mode de vie déliquescent et inadapté.
Battez vous pour sauvegarder votre économie, je ne donne pas cher d’une société basée uniquement sur le profit à court terme. Vous ne semblez pas avoir compris que le modèle anthropocentriste d’exploitation de la terre est cassé, vous ne semblez pas avoir compris que nous ne sommes pas les propriétaires de cette planète et de ces occupants. Il n’y a que l’homme qui pense ça.
Il est encore temps de changer les notions qui gouvernent nos choix personnels, politiques et économiques…
Mais franchement je ne vois pas de courage politique en la matière.

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